1957…Une année qui a vu naître quelques personnages célèbres : Daniel Day-Lewis, Carole Bouquet, Catherine Ringer, Mimie Mathy ou encore.. Jean-Luc Fonck !
Après une scolarité exemplaire à l’Institut Sainte Marie d’Arlon, Jean-Luc découvre la liberté et réalise les 400 coups au Lycée Royal (Mixte!) de Berkendael. Ses résultats sont moins bons mais qu’importe.. il laisse libre cours à sa créativité et fonde un groupe qu’il appelle « Stella », comme la bière ! L’orthographe changera avec le temps, mais là, on est « avant »... Les années 70 marquent le début de sa carrière musicale qui ne fera que prendre de l’ampleur avec le temps. Il enregistre son premier disque quand il n’a que 20 ans « Jane te crois plus » qu’il vend dans les cours d’école.
Pour ses études supérieures, Jean-Luc choisit la voie de l’enseignement et suit une formation d’instituteur. A quelques mois du diplôme, il arrête tout et préfère enchaîner des jobs de fonctionnaires divers et variés. Heureusement pour nous, il continue d’écrire des textes et à monter sur scène de temps en temps.
En 1985, il participe au concours « Pyramid » pour RTL et Sttellla (à présent un duo et non plus un groupe à proprement parler) renaît de ses cendres. Un nouvel album voit le jour, il rencontre Claude et Christian Martin (les double slash) et il se lance dans une carrière internationale, l’emmenant jusqu’au festival rock de Montréal. Sa compile « Les poissons s’en fishent, les pieds s’en footent » sort dans les bacs. Une tournée française lui permet de côtoyer Noir Désir, Shirley et Dino et bien d’autres encore. En 1990, un 3ème album naît. « L’avenir est à ceux qui s’éléphanteau » : c’est sûr, Jean-Luc aime les animaux ! Après avoir reçu « l’Eve de la variété » le prolifique Fonck écrit « Manneken Pis Not War/ Faisez la mouche pas la guêpe » qui comporte le célébrissime tube « Torremolinos ». Cet album remporte d’ailleurs un disque d’or, et ce ne sera pas le seul ! Quelques années plus tard, nouveau tournant pour Sttellla qui reforme un groupe à part entière. Dans la foulée, « The Dark side of the Moule » est enregistré et crée un nouveau succès. Sttellla sillonne les routes, remplit les salles, se rend à Spa pour une « fête à Sttellla » (où Renaud assurera leur première partie).
1998. Sortie de l’album « Il faut tourner l’apache ». Jean-Luc devient chroniqueur pour « Télémoustique » avec son « beau zapping ». La plume lui réussit et pour preuve : il devient le parolier et le compositeur des albums de Bla-Bla. A côté de cela, il rejoint l’équipe du « Jeu des Dictionnaires ». En 2000, il participe aux @llumés.be avec des capsules humoristiques « Mets ta ceinture ». Son humour télévisuel est apprécié. Jean-Luc et son acolyte Christian Martin remettent donc le couvert avec « Saké soirée » lors du Mondial de foot organisé au Japon -Corée du Sud. Les deux diables donnent des leçons de foot déjantées. Jean-Luc s’essaye aussi au cinéma, comme scénariste d’abord, avec « Bon appétit » mais aussi comme acteur, en 2004 pour « Madame Edouard » de Nadine Monfils. Il tourne dans des pubs, en conçoit quelques unes… On le retrouve souvent là où on ne l’attend pas.
En 2000, alors que « Un homme avec un grand hache au pays des prises de têtes » connaît un beau succès, il est intronisé à la confrérie du Maitrank. En première partie de leurs concerts, les membres de Sttellla diffusent les vidéos de « Thérèse et Juliette », tournées le jour même dans les villes qui les accueillent. « Le quizz des grenouilles » est né ! Dès 2003, Jean-Luc écrit ses « Histoires à délire debout ». C’est le début d’une longue série d’ouvrages. En 2005, il a la bonne idée de mettre sur pied la pièce « Nooon, pas eux » qui rencontre un franc succès. La scène, il aime, peu importe ce qu’il y fait !
L’année d’après, son album « Le plus beau jour de magie » gagne le cœur de ses fans. Dans la foulée, sa biographie est éditée. Depuis 2009, Jean-Luc a créé son « One man chose », écrit « Les histoires allumées », monté un spectacle pour enfants « Fée un vœu », rencontré le Grand Jojo pour un duo inédit et écrit « Oune, Dosse, Treize », le nouvel album de Sttellla (sorti le 28 avril dernier). Impossible de faire le tour complet de son parcours tant il est riche. Une chose est sûre, Jean-Luc est un grand rêveur, un faiseur de bonheur et un homme au grand cœur…Comme l’atteste ce petit condensé de vie. Sa devise ? « Tout est possible, il suffit d’y croire »… La preuve !
